Lors d’un précédent article ici, nous avions vu comment vaincre ses insomnies.
Mais pourquoi le faire ?
Quel est l’intérêt d’un bon sommeil ?
Notre cerveau n’est pas collé à notre crâne. Il flotte dans un fluide. Environ 150 millilitres d’un liquide qu’on appelle le « liquide céphalorachidien » – ou LCR. On trouve ce LCR dans les grottes intérieures du cerveau, des cavités appelées « ventricules », mais aussi dans un autre espace, dit « sous-arachnoïdien ». En effet, le cerveau est enveloppé de trois membranes : la plus externe est la dure-mère, la médiane est l’arachnoïde, ainsi appelée parce qu’elle fait penser à une toile d’araignée, et la plus interne est la pie-mère. Entre l’arachnoïde et la pie-mère se situe un fin espace rempli de liquide céphalorachidien. Il maintient le système nerveux comme en « apesanteur », le soutient et l’empêche de s’effondrer sur lui-même sous l’effet de son propre poids.
Des chercheurs ont mis en évidence en 2012 l’existence d’un réseau actif d’évacuation des déchets produits par le cerveau. Des dysfonctionnements dans ce système pourraient expliquer la survenue de maladies neuro-dégénératives comme Alzheimer ou Parkinson.
Des dysfonctionnements dans ce système pourraient expliquer la survenue de maladies neuro-dégénératives comme Alzheimer ou Parkinson.
Le cerveau consomme environ 20% de l’énergie de l’organisme pour accomplir de multiples fonctions au sein de celui-ci. De ce fait il génère un grand nombre de composés toxiques qui doivent être éliminés.
Notre cerveau est pourvu d’un système d’entretien à part évitant des affections neurodégénératives qui prive progressivement les personnes de leurs facultés mentales (Alzheimer, démence…) en une année il évacue environ l’équivalent de son poids en détritus !!
Comme dans le reste du corps, le système nerveux central est débarrassé de ses toxines par un réseau drainant. Cependant, chacun possède un système qui lui est propre. Dans le reste du corps, c’est le système lymphatique qui joue le rôle de « toiletteur » afin d’éliminer les déchets cellulaires. Ce système n’agit pas sur le cerveau, qui demeure en vase clos, protégé par un système complexe qui lui est propre.
Sa « toilette » est assurée par un système unique nommé « glymphatique », qui nettoie, entre autre, les toxines responsables de certaines pathologies neurologiques.
Ce système de nettoyage est dix fois plus actif en phase de sommeil… d’où la nécessité de soigner la qualité de celui-ci !
Certaines cellules cérébrales, les cellules gliales, contrôlent le flux dans le système glymphatique en rétrécissant ou en gonflant. La noradrénaline est aussi une hormone connue pour contrôler le volume des cellules.
De façon similaire à l’utilisation d’anesthésie, le traitement de souris éveillées avec des médicaments qui bloquent la noradrénaline induit l’inconscience et augmente le débit des fluides du cerveau, ce qui soutient l’hypothèse d’un lien entre le système glymphatique et la conscience. La noradrénaline pourrait ainsi être un régulateur important de la contraction et de l’expansion des cellules durant les cycles sommeil-éveil.
Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à prendre RDV !