Les troubles du comportement alimentaire
Les troubles psychologiques caractérisés par des habitudes alimentaires anormales sont considérés comme des troubles de l’alimentation.
En France, plus de 235 000 personnes souffrent actuellement de troubles de l’alimentation. Bien que ce nombre soit exceptionnellement élevé, cette statistique ne compte que les cas considérés comme cliniquement significatifs, ce qui indique qu’il y a probablement beaucoup plus de cas non déclarés.
Le neurofeedback aide à améliorer la fonction cérébrale pour aider ceux qui ont du mal à se sortir de ce trouble.
On parle de comportement pathologique, lorsque les attitudes et les comportements sont inadaptés face à la nourriture, le poids et l’image corporelle.
Les conséquences sont néfastes sur la santé physique (obésité, dénutrition, carences) ou psychologique (sentiment d’anormalité, exclusion sociale, obsession de l’alimentation, de l’apparence, troubles de l’humeur, …).
Ces comportements sont une profonde source de souffrance pour l’individu ainsi que pour son entourage.
Ils s’accompagnent souvent d’autres troubles (ex : état dépressif, anxiété) et pas seulement un problème de silhouette et de beauté.
Il s’agit de maladies à part entière, graves, qui engendrent une authentique douleur morale et physique, dont on peut mourir et qui altèrent profondément et parfois durablement la qualité de vie physique, sociale, professionnelle et psychique.
Comprendre les facteurs qui influencent les troubles de l’alimentation
À la surface, les troubles de l’alimentation semblent être des problèmes qui concernent la nourriture et l’alimentation, mais en réalité, il existe de nombreux facteurs différents qui contribuent aux habitudes alimentaires destructrices souvent associées aux troubles de l’alimentation.
Ces facteurs peuvent inclure, sans s’y limiter :
- Influences biologiques, telles que la génétique, la dérégulation hormonale et les anomalies neurobiologiques
- Conditions environnementales, y compris exposition à des incidents traumatisants et culture alimentaire
- Facteurs psychosociaux, tels que le manque de soutien social / familial et la présence d’autres problèmes de santé mentale, comme l’anxiété ou la dépression
Une chose importante pour les personnes souffrant de troubles de l’alimentation et leurs proches est de comprendre que :
Il existe de nombreux aspects de ces maladies qui ne sont pas évitables, prévisibles ou contrôlables.
La bonne nouvelle, cependant, est que les troubles de l’alimentation sont traitables et qu’une guérison complète et durable est possible grâce à une approche globale qui aborde les nombreuses composantes de la maladie mentale.
Des études ont montré que les anomalies cérébrales sont liées au développement de troubles de l’alimentation, tels que l’anorexie mentale et les troubles de la boulimie. La recherche dans ce domaine a également identifié le lien direct entre la neurobiologie et les comportements alimentaires anormaux associés aux troubles de l’alimentation, tels que la restriction et la frénésie alimentaire.
La compréhension de l’influence neurobiologique sur les troubles de l’alimentation justifie un aspect du traitement qui peut aider à remédier à ces anomalies cérébrales, en conjonction avec les traitements traditionnels, comme la psychothérapie ou les médicaments. C’est là que le neurofeedback peut jouer un rôle dans le rétablissement d’une cognition saine et d’un comportement alimentaire adéquat.
La thérapie par neurofeedback est un outil puissant dans le traitement des troubles de l’alimentation car elle implique une formation directe de la fonction cérébrale, par laquelle le cerveau apprend à fonctionner plus efficacement.
Pour une personne aux prises avec un trouble de l’alimentation, la thérapie par neurofeedback peut aider à traiter certaines des causes profondes de la dérégulation cérébrale, ce qui peut signifier une amélioration de conditions telles que :
- Troubles du comportement
- Comportements addictifs
- Dépression
- Anxiété
- Perturbations émotionnelles et plus