La RITALINE (ou Méthylphénidate) est un psychostimulant puissant. Paradoxalement et sans que le mécanisme de son mode d’action soit connu, il permet de réguler l’hyperactivité pathologique de certains enfants.
Ce médicament n’est qu’un élément du traitement des déficits de l’attention avec hyperactivité ; il doit rester associé à une prise en charge psychologique de la personne hyperactive.
Le TDAH est un trouble neurodéveloppemental fréquent (environ 5-8% des enfants et 4 % des adultes) qui se caractérise par une difficulté persistante à moduler l’attention qui se traduit par des erreurs d’inattention, une difficulté à maintenir l’attention de façon soutenue, à résister aux stimuli distracteurs, à organiser, débuter et terminer une tâche, des oublis et une tendance à égarer ou perdre ses objets).
La bougeotte associée au TDAH implique une difficulté à contrôler les mouvements (hyperactivité motrice), les comportements (impulsivité) et parfois aussi les émotions (hyper-réactivité émotionnelle).
Les impacts du TDAH peuvent se retrouver dans plusieurs sphères de vie, autant la vie quotidienne, familiale, sociale, académique que professionnelle.
Le neurofeedback a deux objectifs précis :
Vous retrouvez beaucoup d’études sur le TDAH et le neurofeedback ici dont certaines datent de’il y a plus de 10 ans : publications sur le NFB & TDAH
Il y aussi une étude de 2019 ici qui suggère que le neurofeedback soit basé sur des protocoles standard et devrait être considéré comme une alternative de traitement viable. Et le plus important, qui souligne la nécessité d’une formation standard en neurofeedback pour les praticiens à utiliser dans la pratique clinique.
L’étude qui date de 2012, donc avec 10 ans de recul ici a bien prouvé que le neurofeedback offre des avantages thérapeutiques à des patients atteints de TDAH dans plusieurs étudess même si à l’époque on ne savait pas comment le neurofeedback affectait le fonctionnement du cerveau et exercait des effets thérapeutiques dans le TDAH.