Angoisse, colère, excitation… Quand les émotions s’emballent, l’élève peut perdre sa concentration et échouer. La parade ? Développer ce qu’on appelle la régulation automatique des émotions, qui permet de se dédier entièrement à la tâche demandée.
Si la capacité à réguler ses émotions se trouve quelque part, c’est évidemment dans le cerveau de l’élève, et plus particulièrement dans son lobe frontal, siège de la plupart de nos comportements volontaires.
Une synthèse particulièrement éclairante de cette région a été réalisée par l’équipe canadienne de Kalina Christoff, à l’université de Colombie-Britannique [1]. Elle détaille de manière très précise la manière dont chacune des sous-parties du cortex frontal contribue à l’expression et la régulation des émotions.
Si la capacité à réguler ses émotions se trouve quelque part, c’est évidemment dans le cerveau de l’élève
Il en ressort que les différentes sous-parties du cortex frontal passent leur temps à évaluer à la fois l’intérêt potentiel et le danger que représentent une situation ou un événement donnés. L’émotion émergerait en conclusion d’un cycle au cours duquel l’événement est d’abord perçu, puis évalué, avant de déclencher ou non une réaction. Ce cycle, on le nomme PVA, pour perception, valuation, action. À l’arrivée, donc, se produit une réaction émotionnelle que chacun connaît, avec une manifestation au niveau du corps et des muscles – le cœur qui s’accélère, la mâchoire qui se tend – et bien sûr un vécu subjectif ! »
Le neurofeedback est une méthode qui peut permettre, en aidant le cerveau à mieux se réguler, de mieux réguler également ses émotions et comportements face aux situations.
L’lève arrivera ainsi à réguler ses émotions et pourra mieux appréhender les épreuves scolairs.
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