La paralysie cérébrale est liée à une lésion du cerveau survenue dans la période anténatale ou périnatale (pendant la grossesse, l’accouchement ou lors des premiers mois de la vie). Elle touche un cerveau encore en maturation et entraîne un trouble moteur non évolutif (paralysie, troubles de la coordination du mouvement).
« Paralysie cérébrale » (PC) est une mauvaise traduction de l’anglais (cerebral palsy) qui signifie en fait : paralysie d’origine cérébrale : ce n’est pas le cerveau qui est paralysé, c’est la lésion cérébrale qui entraîne des paralysies… Le terme recouvre les anciennes appellations « IMC » (infirmité d’origine cérébrale), classiquement utilisée lorsque la lésion n’entraîne pas, outre les atteintes motrices, de « troubles associés » cognitifs significatifs, même s’il peut s’y associer des difficultés spécifiques des fonctions “supérieures” gênant les apprentissages, notamment scolaires. Quand une déficience mentale notable est associée, on parlait usuellement d’infirmité motrice d’origine cérébrale (IMOC). La paralysie cérébrale est une des causes possibles de polyhandicap.
Le neurofeedback peut être utilisé pour améliorer et corriger la fonction cérébrale, réduisant ainsi les symptômes de la PC.
Bien qu’il n’existe aucun remède contre la paralysie cérébrale, divers traitements peuvent aider à améliorer la qualité de vie des patients.
Le neurofeedback peut être utilisé pour améliorer et corriger la fonction cérébrale, réduisant ainsi les symptômes de la PC.
Le neurofeedback peut réduire les occurrences de spasmes musculaires et de mouvement désordonnés mais peut aussi corriger ou améliorer :
Le neurofeedback est un processus d’apprentissage thérapeutique graduel qui prend du temps et de la concentration.
Comme son nom l’indique, le neurofeedback fonctionne en fournissant une rétroaction à un individu sur son cerveau, en particulier ses ondes cérébrales.
La personne s’entrainant au neurofeedback améliore son activité cérébrale grâce à des stimuli visuels et auditifs.
C’est ce qu’on appelle «l’autorégulation», car l’individu apprend à réguler lui-même ses propres ondes cérébrales, sans médicaments ni thérapie supplémentaire.
Le Neurofeedback s’appuie sur des recherches soutenant son efficacité non invasive et son utilisation dans de nombreux troubles mentaux, notamment la dépression , le trouble déficitaire de l’attention , l’ anxiété , les troubles du sommeil , les maux de tête et les migraines et d’autres problèmes émotionnels.
Une séance de traitement par neurofeedback est généralement menée au moins deux fois par semaine par un professionnel qualifié qui agit en tant que guide et enseignant actif et solidaire.
Des électrodes sont appliquées sur le cuir chevelu de l’individu, ce qui permet au patient et au thérapeute de mesurer l’activité des ondes cérébrales.
Les signaux captés par les électrodes sont envoyés à un ordinateur, où ils sont traités. Les fréquences de ces ondes cérébrales sont transformées pour apporter un retour visuel (vidéo) et sonore (musique) que la personne regarde et entend.
Cela se fait en «temps réel», de sorte que la personne voit exactement ce qui se passe dans son cerveau en pensant à certaines choses, en se sentant stressée ou en se sentant détendue.
Grâce à la plasticité cérébrale, le cerveau fait appel à des zones saines capables de remplacer les zones lésées ou bien de créer de nouveaux réseaux neuronaux en remplacement de ceux qui ont été endommagés, afin de restaurer une fonction perdue.
N’hésitez pas à prendre contact pour plus de renseignements !
Publications scientifiques associées :
MacIntosh, N. Vignais, E. Biddiss, V. Vigneron, E. Desailly (2018). Biofeedback intervention effects for people with cerebral palsy: Insights from a systematic review, Annals of Physical and Rehabilitation Medicine, Vol. 61, 319.