Nouveauté : Le Biofeedback
Que signifie le biofeedback ?
Il s’agit d’une science créée aux États-Unis dans les années 1970, qui utilise des outils spécifiques pour étudier le lien entre l’émotion et le corps. Le biofeedback utilise le mot « bio » pour « biologie » et le mot « feedback » pour « retour ».
Le biofeedback part du principe que les émotions et les pensées ont un impact sur les fonctions de notre organisme. Grâce à l’étude et à la compréhension des interactions qui existent entre le corps et l’esprit, le patient pourra moduler volontairement certaines de ses fonctions physiologiques ou influencer durablement son comportement. Il reprendrait ainsi le contrôle de son corps, ce qui pourrait prévenir ou traiter un ensemble de problèmes de santé en complément des médicaments, voire sans leur aide.
La biothérapie utilise ses principes pour enseigner aux patients comment contrôler leur corps.
Il n’existe pas un mais plusieurs types de biofeedback qui, selon l’application désirée, pourront être associés. Outre le neurofeedback (=biofeedback EEG) que je vous propose déjà, je vais bientôt vous proposer le biofeedback électrodermographique (EDG) qui évalue la conductivité de l’épiderme.
Comment ça marche ?
Le biofeedback s’inscrit généralement dans le cadre d’un traitement plus global, par exemple une thérapie comportementale ou une rééducation. Il est d’ailleurs souvent associé à d’autres exercices de kinésithérapie ou de relaxation.
Il se pratique dans un lieu calme et reposant où le patient peut s’asseoir ou s’allonger confortablement. Le thérapeute place des capteurs à différents endroits stratégiques du corps selon les troubles à traiter.
Ces capteurs servent à acquérir plusieurs informations psychophysiologiques :
– Biofeedback EDG : analyse la conductivité de l’épiderme ;
– Biofeedback EEG (= neurofeedback) : enregistre l’activité électrique du cerveau dans les deux hémisphères.
Le but de ces examens est d’obtenir une représentation de l’état psychophysiologique du patient. Le thérapeute dispose ainsi d’une base pour commencer les différents exercices avec le patient.
Dans la pratique du biofeedback, le thérapeute peut choisir de laisser son patient découvrir par lui-même les démarches à suivre pour réussir. Ce dernier apprend alors progressivement à maîtriser ses réactions physiologiques en fonction de ses échecs et de ses réussites. Par exemple, il pourra agir seul sur la contraction d’un muscle en vérifiant les effets obtenus grâce à l’appareil de biofeedback.
Le thérapeute peut aussi être plus interventionniste et indiquer clairement la démarche à suivre, notamment pour mieux gérer son stress et acquérir des solutions de relaxation. L’évolution du patient est généralement plus rapide avec un accompagnement.
Combien de séances faut-il ?
Au fur et à mesure des séances, le thérapeute notera les évolutions du patient jusqu’à la comparaison finale entre les premières données et les dernières.
A la fin de cette thérapie, le patient doit être capable d’agir sur son propre organisme sans l’aide des appareils de contrôle.
En général, une dizaine de séances de biofeedback sont nécessaires pour parvenir à l’autonomie.